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Hier le gouvernement a entériné la demande de plafonnement des loyers à Marseille : une victoire pour toutes celles et ceux qui se mobilisent depuis des années pour l’habitat digne dans la cité phocéenne.

C’est la victoire du collectif du 5 novembre constitué après le drame de la rue d’Aubagne. C’est la victoire de Nos vies, nos voix.

Marseille rejoint la liste des grandes villes à appliquer la loi Elan et mettre en place le plafonnement des loyers, après Paris, les 18 villes de banlieues parisienne, Lyon, Montpellier, Lille.

Qu’attend-on à Nantes ? Que les prix des loyers atteignent ceux de Paris ? Pour quelles raisons Johanna Rolland refuse-t-elle de mettre en application un dispositif qu’elle a pourtant indirectement soutenu en soutenant A. Hidalgo et la Nupes ? Pourquoi vouloir autant soutenir les propriétaires nantais ? L’attractivité est-elle supérieure aux intérêts des Nantais et Nantaises les moins fortunées ?

Nos loyers ne cessent d’augmenter, mettant en difficulté un grand nombre d’entre nous, nous empêchant parfois de continuer à vivre à Nantes. En particulier celles et ceux qui ont besoin de petites surfaces qui atteignent en moyenne 16 € le mètre carré, précarisant les étudiant·es, les jeunes, les personnes déjà précarisées.

Dans un contexte où la vie devient trop chère, nous ne pouvons plus attendre. Faisons-le maintenant. Plafonnons les loyers à 10 €/m2 à Nantes. 10 €/m2 c’était le montant moyen des loyers d’il y a dix ans.

C’est le sens de la campagne L’heure des choix lancée par Nantes en commun le 26 octobre dernier. Cette mesure est de la compétence de la ville et soulagerait des dizaines de milliers d’entre vous. On invite les habitant·es de cette ville, et au-delà, à signer notre appel et à rejoindre la campagne pour faire poids collectivement. ➡️ https://heuredeschoix.fr/ ⬅️

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“Habiter, c’est vivre. Habiter, c’est exister”, disait Benoît Payan, maire PS de Marseille, lors des Etats généraux de Marseille.

Nous appelons la majorité municipale à reconsidérer son positionnement sur le plafonnement des loyers et à permettre aux Nantaises et Nantais de pouvoir continuer à vivre à Nantes.