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? Il y a deux ans, nous avons vécu l’épisode extraordinaire du confinement. Une période surréaliste vécue souvent comme une sorte de parenthèse dans notre vie, une suspension du temps, de notre liberté, des choix collectifs démocratique. 

 

Si nous nous sentions déjà impuissants et dépossédés des choix collectifs (d’une quelconque maîtrise de notre destin collectif) qui s’exercent sur nous, les confinements successifs et la gestion de cette crise sanitaire ont dépassé tout ce qu’on pouvait imaginer jusqu’ici. 

 

Dans cette crise qualifiée de guerre par Macron et sa clique nous étions des pions appelés à respecter des règles absurdes, des injonctions et contre-injonctions à nous étourdir. 

 

À peine pensions-nous souffler et sortir la tête de l’eau, qu’une nouvelle guerre fait surface, celle menée par la Russie contre l’Ukraine. De nouveau, nous sommes impuissants et dépossédés de quelconques choix, mais une fois de plus, nous paierons les conséquences d’une guerre décidée par d’autres. Nous, ce sont autant les personnes vivant en Ukraine, qu’en France, ou en Russie. Nous, les peuples européens, paierons les velléités impérialistes de ceux qui veulent se partager le monde et ses ressources, quand nous voulons vivre en paix. 

 

? À celles et ceux qui songent à voter Macron parce qu’ils ont peur de la guerre, n’oubliez pas que Macron et son système portent en eux la guerre. 

 

Le capitalisme n’a pas peur de la guerre, car la guerre enrichit les plus riches, et appauvrit les plus pauvres.  

Que ce soit la guerre contre un virus ou la guerre contre la Russie, ce sont toujours les premiers de corvée qui trimeront et les premiers de cordée qui financièrement vaincront. 

 

Nous vivons crise sur crise et ces crises s’enchaînent de plus en plus vite. Las, nous qui les subissons de plein fouet n’avons aucun répit, nous sommes baladés tels des enfants méprisés. À chaque fois, l’origine est la même, et à chaque fois, ceux qui perpétuent le système dont naissent ces crises se font passer pour nos sauveurs. 

 

➡ La crise des subprimes en 2009 ? Les banques et leurs alliés politiques qui jouent avec la vie des gens et provoquent une des plus grandes crises économiques de l’histoire. 

Le Covid-19 ? Un virus né de l’élevage intensif qui rapproche les animaux sauvages des humains, facilitant la transmission de maladies inconnues. 

La guerre en Ukraine ? Des impérialismes qui s’affrontent pour contrôler toujours plus de terres, de ressources, de gens et étendre les logiques du marché toujours plus loin.

 

➡ Qui subit ? Certainement par les milliardaires de ce pays qui ont gagné 236 milliards d’euros en 19 mois de crise sanitaire. Certainement pas les tenants – déjà riches – des secteurs de l’armement ou agricole avec des cours du blé et de l’huile de tournesol qui flambent avec la guerre en Ukraine. De même que les banques s’étaient enrichies et avaient profité de la crise des subprimes qu’elles avaient elles-mêmes provoquée. 

 

Les profiteurs de guerre ne sont jamais les peuples. 

Les profiteurs de guerre sont déjà au pouvoir, qu’ils soient politique ou économique. 

Alors destituons-les et mettons fin aux guerres capitalistes.

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