Sélectionner une page

Mercredi soir dernier, l’équipe de France de football affrontait celle du Maroc en demi-finale de la coupe du Monde au Qatar. Un moment de fête et de communion gâchée par l’extrême-droite.

« Bleu, blanc, rouge, la France aux Français » : voilà ce que chantait après le match la cinquantaine d’identitaires lyonnais patrouillant dans la capitale des Gaules à la fin de la rencontre opposant les équipes de France et du Maroc. La troupe de néo-nazis a évidemment terminé son expédition par des attaques contre des supporters marocains. Scénario similaire à Montpellier, où des militants d’extrême-droite ont là aussi attaqué les festivités. Des attaques ou rassemblements fascistes ont également été rapportés à Strasbourg, Nice… A Paris, 38 personnes reliées à divers groupes d’extrême-droite, dont les Zouaves qui avaient fait parlé d’eux en attaquant des militants de SOS Racisme lors d’un meeting d’Eric Zemmour à Villepinte l’an passé, ont, une fois n’est pas coutume, été interpellés par la police. Ils étaient armés de matraques, de gazeuses et de gants coqués.

A Nantes, il n’y pas eu de raid fascistes de grande ampleur. Des petits groupes, parfois armés, ont toutefois été remarqués en centre-ville, hurlants, avinés, des insultes racistes. Quelques uns d’entre eux ont agressé verbalement l’un de nos militants et l’ont menacé de l’attaquer physiquement ainsi que le Chapeau rouge dont il s’occupait à ce moment-là. Nous ne nous laisserons pas intimider. Nantes est et restera antifasciste !

Lire +  L'attractivité, version locale du ruissellement vs La politique du bien-vivre pour les habitant·es