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Non, vous n’avez pas rêvé, cette semaine on parle bien de nouveau de l’arbre aux hérons ! Des investisseurs privés derrière le leadership de la CCI (Chambre du commerce et de l’industrie) tentent de déterrer le projet de parc d’attraction du cimetière des grands projets inutiles. C’est une preuve, s’il en fallait, que ce projet était un projet économique mercantile, davantage au service d’une économie touristique que des habitant•es. De plus en plus de villes européennes se détournent d’un tourisme de masse et d’attraction qui consomme la ville, exclut les habitant•es et participe à une sur-consommation écocidaire. À Nantes, on semble encore concentrer sur les combines du passé, comme si rien n’avait changé. Si les problèmes techniques et budgétaires ne semblent pas tout à fait résolu encore (le prix est magiquement passé de 80 millions – déjà sous-estimé – à 53 millions d’euros), une question majeur se pose : Johanna Rolland, en tant que présidente de la métropole et maire de Nantes, va-t-elle vendre la carrière et le bas Chantenay aux actionnaires et investisseurs ? Nantes est une ville à vivre, pas à vendre.Les habitant•es du quartier autrefois populaire de Chantenay ne méritent pas de voir leur quartier se métamorphoser en un quartier touristique invivable avec des loyers démentiels. Qu’il soit public ou privé, l’arbre aux hérons reste un projet de parc d’attraction anachronique et anti-écologique, qui détourne notre attention des défis de notre époque.On aimerait voir le président de la CCI et les acteurs économiques locaux mettre autant d’énergie dans la transformation de notre économie vers une écologie populaire.

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