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Soyons nombreuses et nombreux mardi 7 juin pour soutenir les soignantes et soignants du CHU de Nantes et de tous les hôpitaux de France !

?Partout dans le pays les urgences débordent et les soignant•es craquent. Près de 120 services d’urgence sur une soixantaine de départements sont obligés de limiter leur activité, ce qui implique que dans certaines villes on ne peut plus aller directement aux urgences, mais appeler le 15 qui ensuite nous répartit en fonction du niveau d’urgence évalué. 

Près d’ici, à La Roche-sur-Yon, Ancenis et Redon, les urgences manquent de personnel soignant et de lits, contraignant les soignant·es à s’organiser autrement. À Nantes, on se souvient que ces derniers mois le chef de service des urgences a plusieurs fois tenté de dissuader les gens de ne pas se rendre aux urgences parce que les moyens sont insuffisants pour accueillir tout le monde. 

Cette situation est en lien direct avec les politiques d’austérité de ces dernières années : toujours moins de lits, trop peu de formations et d’embauches de personnel, des conditions de travail horribles,… 

?Depuis le début de la crise sanitaire, le nombre de démissions dans les hôpitaux explose. Le Covid-19 a été un révélateur du mal-être des hospitaliers, lui-même résultat de la casse de l’hôpital. Sous Macron, plus de 17 000 lits ont été supprimés, même en 2020, en pleine épidémie !

Ce même Macron qui parle aujourd’hui d’une mission flash d’un mois pour évaluer la situation des urgences et apporter “des solutions” qui “consolideront” les urgences dès cet été. Après un quinquennat désastreux pour l’hôpital à coup de mépris, de coupes budgétaires, Macron se moque du monde en demandant un énième rapport. Le diagnostic est posé depuis longtemps et la solution est simple : arrêtons de gérer la santé comme une marchandise et les hôpitaux comme des entreprises. Construisons un système de santé à la hauteur de nos besoins ! 

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Il y a urgence à sauver l’hôpital ! Les soigné·es sont mis en danger et ce sont les plus pauvres, les plus âgés d’entre nous qui en faisons d’abord les frais. 

Le 7 juin, les soignant•es seront dans la rue pour exprimer leur ras le bol et demander qu’on arrête de mettre en danger les usager•es. Soyons au rendez-vous !