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Ils ont choisi de ne pas achever l’hôpital public, mais ils n’ont toujours pas décidé de le soigner.

Comme vous le savez, Nantes en commun est engagé dans la lutte contre le projet de futur CHU. Nous avons initié aux côtés d’autres organisations le collectif Stop Transfert du CHU de Nantes. Grâce à nos actions, ce projet est désormais largement questionné et remis en cause. 

Pourquoi ? D’abord, parce qu’en pleine crise sanitaire, il repose sur une nouvelle suppression de lits et de postes de soignants ! Ensuite, parce qu’il consiste à regrouper deux hôpitaux en un seul site, plus petit, en zone inondable, sur une île où les accès seront rapidement saturés, sans possibilité d’extension. 

Difficile pour Olivier Véran, Johanna Rolland et Philippe El Saïr (le directeur du CHU) d’assumer de supprimer des lits… et pourtant, ils défendent bec et ongles ce projet qui implique de réduire l’emprise du CHU de 40 à 10 hectares, et, partant, de supprimer 400 postes et 231 lits (qui s’ajoutent à ceux déjà supprimés au cours des dernières années…).

Ce matin, Presse Océan affirme que se préparerait un premier rebondissement de taille : l’annulation de la suppression (partielle ?) des 231 lits et des 400 postes prévus. Ce serait une première victoire importante si la décision se confirme et se précise. 

Si tel est le cas, ce ne serait qu’une première étape pour un hôpital à la hauteur des besoins du territoire. Mais une telle annonce impliquerait, pour être crédible, de refondre le projet : Où va-t-on mettre ces lits ? Quels services seraient concernés ? Est-ce un artifice pour masquer la poursuite de l’austérité sanitaire ? 

Lire +  ACTION POUR DÉNONCER LA SUPPRESSION DE 231 LITS DANS LE FUTUR CHU

Notamment, nous savons que le CHU de Nantes manque de lits de réanimation — nous sommes sous-dotés par rapport aux autres grandes villes — et de lits de médecine générale (Médecine, Obstétrique, Chirurgie), après plusieurs vagues de suppressions (73 lits de MCO depuis 2015). C’est notamment ce qui explique que nos urgences sont surchargées  et constamment sous tension depuis tant d’années !

Alors continuons de nous mobiliser, gagnons cette première étape, puis les suivantes ! 

Pour ça, rejoignez la prochaine action, le 24 avril pour montrer notre détermination !