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Bouclier local contre le néolibéralisme global


L’Australie brûle, les canicules se multiplient, les inondations ravagent des régions entières, les espèces animales et végétales disparaissent. Notre terre connaît une crise globale. L’humanité aussi s’échauffe, les peuples se révoltent, les tensions internationales augmentent et les violences sociales, policières et économiques atteignent des niveaux dangereux.

Ce désordre globale n’est pas un fait naturel indépendant de notre volonté, il est le résultat d’un système entretenu et même accentué par des politiques menées de façon intensives ces dernières décennies. Privatisation des biens et des services, mise en concurrence de toutes choses et promotion d’une croissance infinie dans un monde fini. Cet ordre néo-libéral est au service d’un capitalisme prédateur qui détruit nos vies et notre planète.

Alors que nos dirigeants signent des accords de “libre-échange” tel que le CETA (accord entre l’Union européenne et le Canada) qui détruisent la planète, ils réclament la sainte-union écologique de toutes et tous car nous devons tous prendre part aux efforts quotidiens pour trier nos déchets, payer des écotaxes et nous restreindre toujours plus.
Alors que nos dirigeants privatisent nos services publics et détruisent notre système nationale de solidarité (chômage, retraites..) ils exigent que chacun fasse des efforts économiques et que chacun reste chez soi, ne manifeste pas, ne se révolte pas.

Nous sommes de celles et ceux qui n’acceptent pas ces fables de la sainte-alliance écologique ou de l’effort commun pour un meilleur avenir économique. Le désordre global est la faute de celles et ceux qui profitent et accentuent le système capitaliste et néolibéral qui le permet. Ces grandes entreprises multinationales qui exploitent les femmes, les hommes et la Terre. Ces actionnaires et investisseurs qui s’enrichissent au dépend du bien commun. Ces dirigeants corrompus qui ne gouvernent qu’à l’avantage des plus offrants.

La révolution écologiste et sociale qu’il faut mener ne peut être consensuelle. Elle est une lutte contre un système et ceux qui l’entretiennent au niveau global. Nos révoltes et nos révolutions nécessaires ne sont pas tolérées : le prouvent les répressions policières et les cadenas médiatiques.

Face à ce désordre global édifions un bastion de résistance local. Les résistances existent déjà à petite échelle : ZAD de Notre-Dame-Des-Landes, Jardin des ronces, Maison du peuple… 

Passons à une étape supérieure pour gagner la bataille pour une écologie populaire contre le néolibéralisme global !

Face au désordre global, Nantes peut être une ville refuge : 

 

  • Face à la précarité et à l’exclusion, nous pourrions toutes et tous nous loger en plafonnant les loyers et en créant une coopérative immobilière de logements sociaux. Nous pourrions garantir plus de logements sociaux, de logements à faible coûts. La ville pourrait acheter des logements et les mettre aux mains des habitants plutôt qu’au mains du marché. 

 

  • Face à la pauvreté et aux inégalités, nous pourrions toutes et tous nous déplacer sous nous ruiner ni polluer. La ville peut mettre en place le libre accès aux transports en garantissant la gratuité pour toutes celles et ceux gagnant moins de 1600 euros par mois. 

 

  • Face à la destruction du système social français, nous pourrions toutes et tous nous soigner dans notre quartier. La ville peut fonder un réseau de centres de santé accessibles à toutes et tous dans chaque quartier. 

 

Face au désordre global maintenu par l’assaut gouvernemental nous pouvons faire de notre ville un refuge de solidarité et un bastion de justice. 


 

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