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Dimanche les habitant·e·s nous ont donné un bon exemple de comment allier action militante et fiesta !

Dimanche, le « grup de habitatge de Sants » et le « sindicat habitatge Raval » organisaient un événement festif pour couvrir l’occupation d’un logement récemment ouvert pour des familles expulsées. Une soixantaine de personnes se sont élancées dans les rues du quartier populaire du Raval avec enceintes, musique salsa, danse, chant et bonne humeur pour célébrer l’ouverture de trois appartements vacants d’un immeuble du quartier.

Ces deux collectifs luttent à la fois contre les expulsions de familles qui ne peuvent plus payer leurs factures et les relogent dans des appartements que des propriétaires préfèrent laisser vacants plutôt que de les rénover pour loger des personnes.

À Barcelone, le logement est la première préoccupation de ses habitantes et habitants : prix des loyers incontrôlés, augmentations intempestives de plusieurs centaines d’euros à la fin de baux de trois ans, offre de logement insuffisante et au-delà des moyens des gens dans un pays qui se remet doucement de la crise de 2010-2011. Les logements sociaux à Barcelone sont quasi inexistant : 1,5% !

Malgré les efforts de Barcelone en Commun dont la tête est maire depuis 2015, le tourisme et la spéculation immobilière restent des problèmes majeurs.

C’est ce qui pousse ces collectifs d’habitant·e·s à se mobiliser : pour éviter que des familles dorment dehors, ils occupent des logements abandonnés et bien souvent détenus par des banques sauvées de la faillite par les États.

« Si se puede », « oui on peut », ensemble, en collectifs, crient-ils dans les rues de Barcelone.